Partir au bout du monde implique évidemment un bon nombre d'heures d'avion = 12h + 12h. Une escale est obligatoire car les avions ne peuvent pas transporter suffisamment de carburant pour faire le trajet en une fois. L'escale se fait généralement en Asie du Sud-Est, selon la compagnie : Séoul pour Korean Air par exemple. Nous voyagerons avec Cathay Pacific, donc nous ferons escale à Hong Kong.

Et puis, on s'est dit, c'est bête de passer à Hong Kong sans jeter un coup d'oeil !! Moyennant un petit supplément, nous avons donc pu prévoir une escale de 4 jours à Hong Kong, où nous comptons bien en profiter.

Pour ceux que ça pourrait intéresser, voici un petit retour en arrière sur les différentes étapes et formalités à accomplir une fois la décision de partir prise et le pays choisi.

1. Le visa Vacances-travail (Working-Holiday Scheme)

Le Visa Vacances-Travail (VVT) pour la Nouvelle-Zélande est très facile à obtenir. Il suffit de se rendre sur le site de l'ambassade néo-zélandaise à Paris. Les conditions pour l'obtenir sont les suivantes : avoir entre 18 et 30 ans, justifier d'un billet retour (ou des moyens financiers équivalents), justifier de garanties financières suffisantes pour subvenir à ses besoins au début du voyage et être titulaire d'un passeport français.Il y a 5000 places par an et le visa est valable un an.

Ce visa est destiné aux personnes qui comme nous veulent visiter la Nouvelle-Zélande, tout en ayant la possibilité d’y exercer un emploi pour compléter leurs revenus.

En 8 jours, nous avions notre visa !

2. Les billets d'avion

En parallèle aux différents devis que l'on a fait faire, on a demandé une carte visa Premier à notre banque afin de bénéficier des assurances associées (annulation, rapatriement...). Attention : il faut savoir que les assurances des CB ne couvrent que les 3 premiers mois de voyage, pour être couvert au-delà, il faut souscrire une assurance spécifique.

On pensait au départ partir début janvier, mais finalement les prix début décembre étaient plus avantageux.

Nous avons donc pris nos billets chez Nouvelle-Zélande Voyages qui proposait un bon tarif et nous a permis de poser une option pendant 10 jours (le temps nécessaire pour obtenir la visa Premier).

Total = un peu moins de 1300 euros par personne (AR).

3. Les permis de conduire internationaux

Ensuite direction la préfecture de police du 20e arrondissement pour faire faire des permis internationaux, indispensables pour conduire en Nouvelle-Zélande (conduire à gauche en plus, déjà que moi à droite... mais bref on en reparlera !).

Ce fut très rapide, on y est allé un matin pour déposer les différents éléments et on a récupéré nos permis un semaine plus tard.

Toutes les infos sont ici.

4. L'assurance

Comme je le disais plus haut, l'assurance de la CB ne nous couvre que pendant les 3 premiers mois et elle ne couvre pas tout.
Il existe pleins d'organismes qui proposent des assurances pour les expatriés. On a voulu en comparer plusieurs, mais dès qu'il s'agit de rentrer dans les conditions générales et en anglais souvent, ce n'est pas évident de s'y retrouver dans le jargon juridique. On a donc finalement opté pour l'assurance des "Frogs in NZ", pas la moins chère, mais très complète et tout se fait en français et en cas de pépin, c'est quand même plus simple.
Cette assurance nous couvre pour :

• rapatriement / assistance
• hospitalisation
• dépenses médicales (comme une Sécu + mutuelle) sauf soins dentaires et frais d'optique
• annulation du voyage
• assurance de nos bagages
• responsabilité civile
• enlèvement et rançon (!!!)
• correspondance manquée pendant le voyage
• etc.

Et on a ajouté un supplément afin de bénéficier de l'assurance auto (tiers uniquement).

Total = 1000 euros pour 2 pour un an.

Voilà, vous savez tout, vous pouvez nous rejoindre !

Heureusement qu'on ne travaille plus car on a tellement de trucs à faire que sinon ça ne serait pas possible !

Pour vous donner un aperçu de notre emploi du temps :

• Déménagement le 22 novembre (merci les papas qui font l'aller-retour Paris-Ardèche !)
• Ardèche et Lyon du 24 novembre au 4 décembre pour faire les adieux à la famille et aux amis qui ne sont pas à Paris
• Petit passage à Paris du 4 au 6 décembre
• Décollage le 6 décembre !

D'ici là, on doit :

• vendre le scooter (ce qui implique de le faire tester régulièrement à des acheteurs potentiels...)
• faire les dernières visites chez les médecins et spécialistes en tout genre
• préparer le voyage: achat des valises/sacs, voir ce qu'on emmène, faire une trousse à pharmacie, etc., etc.
• scanner tous les papiers importants
• faire les cartons pour le déménagement et donc reconfigurer tout l'appartement afin qu'on puisse encore y vivre
• jouer encore un peu à la Wii avant que son nouveau propriétaire ne vienne la récupérer (oui, bon, ok, ça ce n'est pas essentiel, mais faut bien faire des pauses, non ?)
• profiter des derniers moments avec nos amis sur Paris
• organiser le changement d'adresse, transfert de courrier, etc.

Bref, on ne s'ennuie pas pendant ces deux dernières semaines à Paris !

Pourquoi partir et pourquoi la Nouvelle-Zélande ?

Partir vivre un an à l'étranger, ça fait un moment qu'on y pense et qu'on est motivé, mais on y pensait toujours dans un avenir plus ou moins lointain sans poser vraiment de date. Et à trop attendre, parfois, on ne fait plus rien. Alors de 2010-2011, on s'est d'abord dit que partir au printemps 2009 serait pas mal... et puis un jour, en discutant on s'est rendu compte qu'on avait envie de partir tout de suite alors on a décidé de prendre la fin de mon CDD comme prétexte pour se lancer - prétexte car Ubi*soft a proposé de prolonger mon contrat et du coup c'est moi qui ai refusé.

On a commencé par les demandes de visa, parce que sans ça, pas de voyage. En 1 semaine, on les avait ! Et on a enchainé avec les devis des agences de voyages. En parallèle, on a lu plein de blogs de personnes qui se sont lancées dans la même expérience, des sites sur le pays, etc. On était donc sûr de notre choix et pas mal renseignés.

Je pense qu'à la veille du départ, on rigolera moins, mais pour l'instant, on est toujours très motivés par ce voyage. Même si ça n'a pas été facile de quitter des boulots qui nous plaisaient et de se dire qu'on va très bientôt quitter notre train-train parisien et tous nos amis et famille, c'est un rêve qu'on réalise !

Et ça va faire beaucoup de bien à Clémence, la maniaque de l'organisation et Cédric, toujours attaché à son confort, de partir un peu à l'aventure !

Et pourquoi la Nouvelle-Zélande ? On avait 2 critères : un pays angophone et participant au programme vacances-travail (des infos ici) : Canada, Australie et Nouvelle-Zélande. Et des 3, c'est la Nouvelle-Zélande qui nous attirait le plus. Mais on a prévu de faire un petit saut en Australie quand même !

Kiwi-Caillette : pourquoi ce drôle de nom ?

	Kiwi est en fait un terme maori (qui eu cru qu'on utilisait des termes maoris en français !) qui désigne, comme vous le savez, l'emblème de la Nouvelle-Zélande. Attention : il ne s'agit pas du fruit, mais de l'oiseau, un oiseau qui ne peut pas voler. On espère d'ailleurs en voir là-bas !
	Concernant la caillette, seuls les Ardéchois ou ceux ayant fait un petit séjour dans nos montagnes ont dû comprendre la référence...La caillette est une spécialité ardéchoise à base de viande de porc, oeufs, blettes ou épinards et condiments. On dirait pas comme ça, mais je vous assure que c'est bon !

 Et on a accroché les 2 pour arriver à ce nom qui nous a fait sourire !