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Kiwi-Caillette - 1 an en Nouvelle-Zélande, Australie et Polynésie - Décembre 2008 - décembre 2009
Avalanche Peak
Écrit par Clem   
Jeudi, 19 Mars 2009 21:24

Dimanche, à 10h et sous un soleil magnifique, nous avons chaussé nos baskets (eh oui, nous n’avons pas encore de chaussures de randonnée, mais on prévoit d’investir bientôt) et sommes partis à la conquête de l’Avalanche Peak, accompagnés de notre coloc’ allemande (c’était son dernier jour ici). Cédric était donc bien accompagné pour se lancer dans cette randonnée ! (Cédric : « Je confirme »)

 

1100 mètres de dénivelé entre notre point de départ dans la vallée (Arthur’s Pass Village) et le sommet… Dur, dur, mais on a été largement récompensés par les vues qui s’offraient à nous.

 

C’est d’abord 2h de montée au milieu des arbres, le sentier se transforme souvent en mur d’escalade, on prend donc très vite de la hauteur. On croise des cascades, on se retourne et on admire le soleil pénétrer doucement au fond de la vallée et éclairer le village d’Arthur Pass.

 

 

Puis, on dépasse la « Tree line » ou « Bush line », et devant nous, s’offre une vue splendide sur le Mont Bailey (prononcez Billi). Mais si, souvenez-vous de la première montagne qu’on a gravi. Voici un aperçu du trajet qu’on avait fait 2 semaines auparavant.

 

(Du bas jusqu’à la limite entre arbre et herbe).

On lève alors les yeux, et on voit le sommet, l’Avalanche Peak… mais il est encore loin. Nous n’en sommes qu’à la moitié de notre ascension. Le sentier continue de monter, nous marchons à présent sur le « ridge », c’est-à-dire sur la crête de la montagne. A droite et à gauche, c’est le vide (ou presque). Le rythme ralentit, on a faim mais le vrai lunch break est prévu au sommet, donc il faudra patienter.

 

 

 

On arrive enfin au pied du dernier sommet.

Encore un effort pour marcher sur la crête et parvenir jusqu’au point le plus élevé… ça y est ! Nous y sommes : Avalanche Peak, 1833 mètres d’altitude (Arthur’s Pass Village - 737 mètres).

Nous sommes à présent à la même hauteur que tous les sommets qui nous entourent, une vue splendide du Glacier Crow s’offre à nous, nous pouvons admirer les neiges éternelles invisibles depuis la vallée… Par ce beau temps, le vent du sommet n’est pas trop fort et nous pouvons enfin déguster notre salade de riz bien méritée après ces 4h d’ascension.

 

 

 

 

 

Pas évidents les derniers mètres jusqu’au sommet, un faux-pas et c’est la chute dans le vide ! Franchement, je n’étais pas rassurée !

 

Avalanche Peak est réputée pour être « very steep », c’est-à-dire très à-pic. On doit souvent utiliser nos mains et escalader des rochers de 2 mètres. Nous avons donc choisi, comme la plupart des gens, de faire une « loop » (boucle) et de redescendre par Scotts Track, un autre chemin un peu moins raide qui monte également jusqu’à l’Avalanche Peak.

 

 

Mais quand il est écrit « less steep » dans le guide, ça ne veut pas dire pour autant qu’il ne faut pas parfois escalader ! Et oui à présent, il faut redescendre ces 1100 mètres de dénivelé. Après l’effort de la montée, les muscles sont fatigués et les jambes tremblent. Et pourtant il faut sans cesse sauter de rocher en rocher, prendre garde à ne pas glisser dans les (mar-)cailloux (là encore nous sommes sur la crête de la montagne donc un faux-pas et c’est fini)…

 

 

Le chemin de la descente.

 

Au cours de la descente, nous pouvons admirer la Devil Punchbowl Waterfall (cf article précédent) qui se trouve exactement en face de nous.

 

 

 

Après 3h de descente, on parvient enfin jusqu’à la route. Nous rejoignons le bureau du DOC où nous déposons le papier indiquant que nous sommes bien arrivés sains et saufs (sans nouvelles de notre part, des recherches auraient été lancées le lendemain matin).

 

Même s’il nous a fallu 7h là où les randonneurs expérimentés en mettent 5h, nous sommes fiers de nous et contents d’avoir fait cette magnifique randonnée. Quelques courbatures aujourd’hui mais cette balade est un de nos plus beaux souvenirs de Nouvelle-Zélande.

 

NB. Ce week-end, nous allons à Christchurch où nous retrouverons l’ADSL. Nous pourrons donc uploader plusieurs albums Picasa contenant plus de photos de nos randonnées, dont les superbes panoramas réalisés par mon photographe préféré !

 
Aimer se fatiguer…
Écrit par Ced   
Lundi, 16 Mars 2009 04:18

Repartons quelques jours auparavant. Dimanche 8 Mars, un ami de Christchurch, Richard, qui voyage depuis 20 ans à travers le monde et qui a finalement décidé de rentrer en NZ et de se poser, est venu passer le weekend dans notre petit village de montagne le temps de quelques randonnées. Côté randonnées, Richard en a tellement faites, que nous le laissions nous choisir un coin sympa à explorer, difficile (mais pas trop non plus) et pas plus de 6h de marche (car cela reste quand même nos premières). Bien entendu le temps sur Arthur’s pass était menaçant, nous avons donc décidé de faire une randonnée à 30 minutes de voiture du village en direction de Christchurch (en fait c’est assez impressionnant, mais la plupart du temps, les nuages restent « coincés » dans les montagnes d’Arthur’s Pass et à 30 minutes de là, il fait un magnifique soleil). Le choix s’est donc porté sur Mount Purple (traduisez « Mont Violet »), sur la photo ci-dessous c’est la montagne de gauche :

 

Ou plutôt comme ça, c’est plus clair non ? :

 

Contrairement à notre randonnée précédente (Mont Bailey), nous n’étions pas dans la forêt, et pouvions ainsi admirer le paysage au fur et à mesure que nous montions. Mais la montée était horrible. De loin, on ne remarque pas ces détails, mais c’était tellement à pic que nous ne pouvions pas poser les pieds à plat pendant la montée, et devions monter pratiquement sur la pointe des pieds. Après 2 bonnes heures et demi sans trop se reposer (car Richard traçait quand même – mais bon on l’avait prévenu qu’on n’avait pas le même niveau que lui – ie il a traversé seul le Groenland lors d’une randonnée de 12 jours !!), nous sommes arrivés au sommet. Voici un panorama que j’ai monté à partir de plusieurs photos grâce au logiciel gratuit de Microsoft pour ceux que ça intéresse (Microsoft I.C.E) :

 

 

ou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La descente a bien entendu été tout aussi dure que la montée… Surtout lorsque l’on ne prend pas le même chemin et qu’on se retrouve entouré de ronces. Alors la question est la suivante : devons-nous remonter en partie pour contourner les ronces par le haut ou bien les traverser ?

Nous avons choisi la deuxième solution car compte tenu de notre fatigue on n’avait pas le courage de remonter.

 

 

Comme vous pouvez le voir, nous avons emprunté le chemin des moutons…. Donc à 4 pattes !

 
Staff house
Écrit par Clem   
Jeudi, 05 Mars 2009 00:00

Nous avons profité d’être à Christchurch la semaine dernière pour aller à la piscine (avec sauna et hammam), faire des réserves de provisions… et acheter une serpillère !!

Et oui, vous devriez voir l’état de la maison où l’on vit, vous partiriez en courant ! Les gens qui vivaient là avant notre arrivée n’avaient pas envie de s’embêter avec le ménage. Résultat : si on marche dans la cuisine, on reste presque collés au sol, il y a de la rouille partout dans la salle de bain, une flaque d’eau dans le couloir (la machine à laver fuit), le plan de travail est crade au possible… On a un peu du mal à se sentir bien là-dedans… et pourtant, on ne peut pas dire qu’on soit des maniaques du ménage !

On a nettoyé un peu depuis notre arrivée et l’autre serveuse allemande arrivée peu après nous ressent la même chose donc on va faire en sorte que ce soit mieux…

 

 

Quelques photos de l’extérieur de la maison.

Il faut savoir qu'en Nouvelle-Zélande, la plupart des maisons sont en bois - donc avec très peu d’isolation par rapport à nos maisons en pierre - et n’ont pas le chauffage central. On se les pèle donc à l’intérieur car tout le froid rentre à l’intérieur et on a seulement un petit radiateur portable… Heureusement, il y a aussi une cheminée dans le salon qu’on peut allumer, ce qu’on fait lorsqu’on reste à la maison durant nos days off. Cédric est devenu un pro !

 

 

 
The Wobbly Kea
Écrit par Clem   
Mardi, 03 Mars 2009 00:00

Arthur’s pass est un des rares lieux où l’on peut admirer des Kéas. Ces drôles de perroquets verts et orange sous les ailes, sont magnifiques et très peu farouches. Ils viennent souvent au restaurant pour essayer de récupérer un peu de nourriture et n’hésitent pas à se servir directement dans les assiettes des clients qui mangent à l’extérieur !

L’autre jour, pendant notre pause, j’avais installé notre lunch (un bol de légumes et une part de « chocolate fudge », un délicieux gâteau au chocolat qu’on ne peut s’empêcher de s’offrir pour se récompenser de notre dur labeur) sur une table à l’extérieur, histoire de prendre un peu l’air entre deux averses. Je suis rentrée 2 minutes à l’intérieur pour parler à Cédric et quand je suis ressortie, un kéa picorait dans mes légumes et notre gâteau avait disparu de l’assiette !! Bloody keas ! On a vainement essayé de récupérer notre part de gâteau, mais le voleur était déjà loin…

 

Ces oiseaux sont très drôles quand ils se crient dessus, ils font un boucan d’enfer, on croirait à une scène de ménage !

Mais ils font aussi des dégâts : ils s’attaquent notamment aux joints en caoutchouc des voitures autour des portières et des toits ouvrants… Si bien que les voitures ne sont plus étanches !

 

A noter que le restaurant où l’on travaille s’appelle « The Wobbly Kea », c’est-à-dire « Le Kéa chancelant » car quand ces oiseaux marchent, ils se balancent de gauche à droite comme s’ils allaient perdre l’équilibre.

 

 

 
Arthur’s pass
Écrit par Clem   
Lundi, 02 Mars 2009 21:24

Nous venons d’avoir quasiment deux semaines de pluie non stop à Arthur’s pass, de la pluie continue et lourde. Il va falloir s’y habituer car il s’agit de la région comptant le plus de jours de pluie par an (youpi !). Mais, dès que les nuages se lèvent, le paysage est magnifique, nous sommes encerclés par des montagnes immenses dont vous pouvez avoir un aperçu dans nos photos Picasa.

 

Il y a 2 semaines, nous avons fait une petite balade jusqu’à la Punchbowl Devil Waterfall, une chute d’eau de 131 mètres.

 

      

Et hier, la pluie s’étant arrêtée, nous nous sommes lancés à l’assaut de la montagne Bailey, située juste derrière notre maison. On a suivi un sentier balisé à flanc de montagne pendant 2 bonnes heures au milieu des arbres (dans les 800 mètres de dénivelés). Au début du sentier, il y avait un panneau indiquant que la montée était très raide et que cette randonnée était réservée aux personnes expérimentées. Il ne mentait pas et c’était un peu dur sur la fin. Au sommet, on a été récompensés par de magnifiques vues sur le village d’Arthur pass et les montagnes environnantes. Et la descente n’a pas été plus facile que la montée car le sentier était glissant et nous étions déjà crevés par la montée.

 

 

 

 Nous espérons avoir du beau temps durant nos prochains days off (jours de repos) pour faire une randonnée de 8 heures appelée Avalanche Peak et réputée pour être exceptionnelle

 
Boulot-dodo-boulot
Écrit par Clem   
Dimanche, 01 Mars 2009 04:18

Nous sommes toujours bien occupés dans le restaurant où nous travaillons. On bosse entre 9 et 12h par jour et on dort 9-10h par nuit car on est bien crevés le soir, donc si vous faites le calcul, il ne nous reste pas beaucoup de temps libre en semaine !

Cédric travaille en général une à deux heures de plus que moi par jour car pour l’instant il est le seul « kitchenhand » (commis de cuisine), alors que moi j’alterne avec l’autre serveuse.

Le boulot se passe bien, que ce soit pour Cédric en cuisine ou pour moi au bar et en salle, on maitrise mieux maintenant donc c’est plus intéressant. Les clients sont souvent sympas et me demandent d’où je viens, ce que je fais ici, etc. et bien sûr dès qu’ils peuvent, ils ne peuvent s’empêcher de me dire les 3 phrases de français qu’ils connaissent… C’est gentil, mais bon au 10e de la journée (qui croit être le premier à me faire le coup évidemment)…

 

Cédric est devenu un pro dans la préparation des pizzas, des sandwichs, de la Ceasar Salad et le découpage des légumes. Je compte sur lui pour emmagasiner cette expérience pour plus tard !

Grâce à ce boulot, on arrive à économiser pas mal car le logement n’est pas trop cher (25 euros par semaine et par personne) et lorsqu’on travaille (5 jours/7), on prend nos repas au restaurant (sandwich, frites, soupe, pizza…).

Meat Raffle

Tous les vendredis soirs, notre restaurant organise un « Meat Raffle », une tombola de viande ! En fait, on achète un numéro 2$ et si on est tiré au sort, on gagne un assortiment de viandes. Les donations vont à la brigade locale des sapeurs pompiers. La semaine dernière, nous avons chacun acheté un ticket et… j’ai gagné ! C’est bien la première fois que je gagne un lot de viande !!!

 

 

Comme nous ne sommes pas de grands carnivores, nous avons congelé tout ça et nous mangeons la viande petit à petit. Aujourd'hui'hui, c'était saucisses !

 
News express
Écrit par Clem   
Mercredi, 25 Février 2009 21:47
Tout va bien pour nous mais on travaille beaucoup d'ou l'absence de nouvelles. Promis, on va poster quelques articles d'ici quelques jours !
 
Du boulot en altitude...
Écrit par Clem et Ced   
Lundi, 16 Février 2009 08:02

Notre dernière semaine en chiffres : 60h de travail… dont 32h en 3 jours ! Voilà donc la raison de notre absence sur le blog et à présent vous ne direz plus qu’on se la coule douce !

Nous avons travaillé à nouveau 3 jours et demi dans l’entrepôt à Christchurch et jeudi après-midi, nous sommes partis pour Arthur’s pass à 2h de voiture de Christchurch (voir la rubrique « Localisez-nous » dans le menu du haut) car nous avons (enfin) décroché des boulots dans un bar-restaurant. Nous avons commencé ces nouveaux boulots directement le vendredi, Cédric en tant que commis de cuisine et moi en tant que serveuse.

 

 

Nous sommes payés au même taux horaire qu’à l’entrepôt mais ici nous travaillons entre 10 et 11h par jour, 5 jours sur 7 (nos jours de repos seront le dimanche et le lundi). On travaille donc plus pour gagner plus mais on ne fait rien d’autre que dormir et travailler car on commence à 11h du matin pour terminer vers 10h du soir avec 30 minutes de pause dans l’après-midi. Nos 2 boulots sont très physiques car on est debout toute la journée et piétiner. Ça nous change de rester assis 8h derrière un ordinateur !

Pour son premier jour en cuisine, Cédric était ravi : il a passé l’essentiel de sa journée à faire la vaisselle !! (Cédric : Je pense que si j’additionne le temps passé à faire la vaisselle à la main durant ces 24 dernières années je n’arrive même pas aux 11 heures passées en un jour du boulot…). Par la suite, les choses se sont un peu diversifiées : préparation des salades, des pizzas, des sandwichs et des plats… Mais ce n’est pas toujours facile car en plus de gérer la barrière de la langue (et notamment le nom de tous les ingrédients en anglais), il doit également apprendre les contenu et les étapes de préparation des plats.

Travailler avec un « chef » cuisinier n’est pas non plus toujours évident car pendant les périodes de rush, le Chef a tendance à donner des ordres un peu secs… Heureusement les autres commis de cuisine sont sympa et je vois souvent Cédric en cuisine quand je viens chercher des plats.

 

 

De mon côté, mis à part la fatigue (il faut prendre le rythme), j’apprécie beaucoup ce nouveau job car je suis en contact avec les clients, surtout des touristes anglais et allemands, et une ou deux fois des français. Je dois servir les plats et boissons, débarrasser et nettoyer les tables, et plus difficile, prendre les commandes  (pas toujours facile de comprendre des étrangers s’exprimant en anglais, surtout quand on ne connait pas encore bien la carte), les faire payer (attention à ne pas se tromper !) et m’occuper du bar ! Cette dernière tâches est vraiment la plus compliquée car il y a quantité de cafés (long black, flat white, capuccino, etc.), vins (moi qui n’y connait absolument rien !), bières, boissons et cocktails en tout genres.

Je ne fais pas moi-même les différents cafés mais je dois faire les cocktails et servir les bières pression avec la bonne technique pour ne pas avoir trop de mousse. Hier, un des barils de bière était presque vide et quand j’ai voulu remplir un verre, j’ai était entièrement aspergée de mousse, les clients se sont bien marrés.

Ce boulot me permet d’avantage de travailler mon anglais oral que l’entrepôt mais malheureusement, les gens reconnaissent encore immédiatement à mon accent que je suis française. Mais bon, ils arrivent à me comprendre, c’est l’essentiel !

 

 

Nous vivons à présent dans une « staff accommodation », c'est-à-dire une maison partagée par le personnel. En plus de nous, il y a une autre serveuse allemande et le Chef qui est tchèque (il part dans une semaine). Le village où nous nous trouvons se trouve à 1000 mètres d’altitude dans les Alpes du Sud, la chaîne de montagne qui traverse l’île du Sud. Il se trouve sur la route permettant d’aller de Christchurch (côte Est) à Greymouth (côte Ouest).

Nous avons donc retrouvé nos chères montagnes car nous sommes perdus au fond d’une vallée d’altitude dans un village de 110 habitants ! Ça ne nous change pas de l’Ardèche ! Il n’y a pas d’Internet haut débit ici donc on est limité pour le blog et nous n’avons pas de fixe non plus.

Mais nous irons passer nos 2 prochains jours de repos à Christchurch (à 2h de voiture) afin de voir des amis et poster des photos sur le blog.

 
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