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La traversée du « désert » australien
Écrit par Clem   
Samedi, 06 Juin 2009 10:29

Une petite nuit au camping la veille du départ pour recharger toutes les batteries, les réservoirs d’eau et d’essence et le frigo - ne l’oublions pas. Après une balade rapide dans les MacDonnels Range (trop de mouches pour vraiment apprécier), nous voilà lancés pour les 2500Kms de traversée.

La route s’étend en d’infinies lignes droites et monotones. Ce sont tout d’abord des paysages quadricolores qui se déroulent sous nos yeux : le bleu du ciel, le vert du bush, le rouge ocre de la terre et des innombrables termitières et le jaune de l’herbe brulée par le soleil.

 

 


Notre premier jour de route est marqué par une pause aux Devil’s Marbles, des boulders de granit géants, d’après les scientifiques il s’agit de restes de lave érodés par le temps.

 

 



Peu à peu, après plus de 1000 km, le bush se fait rare et nous nous retrouvons au centre d’infinies plaines d’herbe jaune paille. Parfois quelques vaches paissent en bord de route. Le 2e jour à midi, nous arrivons à Mount Isa, la principale ville sur notre trajet.

 

(spéciale dédicace à Fred !)

 

En pratique :

La route est dangereuse : c’est l’équivalent d’une nationale de chez nous en largeur mais on roule à 130 km/h sans terre-plein central. Nous croisons de nombreux « road trains » (trains routiers), des camions pouvant atteindre 53 mètres de long (4 remorques – interdit en Europe). Lorsqu’on en croise un à cette vitesse, il faut rester bien concentré sur la route et tenir le volant fermement car le souffle fait dévier les véhicules plus petits. Il arrive qu’on reçoive des projections de gravillon sur le pare-brise (on a pris plusieurs petits impacts, on verra ce que dit l’agence de location au retour du véhicule).

Le 2e danger ce sont les animaux. Il est d’ailleurs fortement déconseillé de conduite la nuit lorsque les kangourous deviennent plus actifs. On en voit pas mal écrasés (souvent par les road trains qui, eux, roulent la nuit) au bord des routes…

Il y avait suffisamment de stations service pour ne pas avoir à prendre de jerricans – par contre le prix de l’encense est presque le double par rapport aux villes et on devait faire le plein 2 à 3 fois/jour. C’était notre unique dépense pendant ces 3 jours (environ 600 $/400 euros).

Les nuits se passent sur des aires de repos (tous les 50/60 km) avec d’autres voyageurs qui font un voyage similaire. Ces aires sont bien aménagées et les couchers de soleil étaient sympas.

 

 

PS. Aujourd'hui cela fait 6 mois que nous sommes partis !!